l’Hannibal Palace semble dominer la marina et marquer l’entrée de la station chic de Port el
Situé à 35 km de l’aéroport de Monastir soit 40 minutes environ en voiture, 10 km de Sousse et 3 km du Golf et en accès direct par le jardin sur la marina
L’Hannibal est constitué d’un vaste bloc construit en léger cercle avec des terrasses qui descendent comme un triangle. Il semble se dresser vers le visiteur qui l’approche. Couloirs interminables tamisés par le soleil perçant au travers des moucharabiehs, vastes tableaux de l’Ecole de Tunis ou photographies du début du siècle, moquette épaisse, épaisses portes ciselées en bois précieux. C’est cossu contrairement au vaste hall tapissé de marbre et stuc, éclairé par d’improbables lustres qui semblent dégouliner du ciel et nous écrasent dans ces sofas maronnasse et un défraîchis ! Le jardin de l’Hannibal est un pur joyau avec ses soins et ses recoins, sa profusion de fleurs, ses arbres majestueux qui flirtent avec les bleus de la mer. L’idéal pour s’isoler et profiter du calme de la nature ambiante alors que l’agitation de la marina n’est qu’à quelques mètres. La belle piscine en forme de corolle n’est pas très grande pour un établissement de ce type, mais le cadre au beau milieu des fleurs avec vue sur la mer est très agréable. À côté un petit local d’animation occupera aisément les petits. Mais ici, on ne vient pas pour trouver une animation ou pratiquer des sports sur place. On profite avant tout de la beauté du site.
Les chambres sont tout à fait charmantes avec leurs alcôves, leur liseuse et leurs miroirs entourés de faïence aux motifs géométriques ou animaliers. Le vert et le rouge sont dominants sur le blanc des murs. Les dressings sont cachés derrières de fines portes en arabesques avec lourdes clés bien briquées. C’est tout à fait pittoresque, on se croirait dans des palais (moucharabiehs toujours !) à la décoration quelque peu épurée. Seule faute de goût, les couvre-lits qui semblent sortis d’une armoire de la ménagère des années cinquante ! Si les écrans plasma et les connections Internet ne sont pas toujours au rendez-vous, c’est en cours, pour le reste rien à signaler, le service et les petits accessoires mis à la disposition des clients sont à la hauteur du standing d’un 4 étoiles, norme européenne. Le clou reste la belle terrasse avec vue exceptionnelle pour les chambres standard et terrasses circulaires ou très spacieuses pour les suites. L’illusion de donner sur la mer. Salles de bain à l’ancienne mais parfaitement équipées.
Un grand restaurant tunisien typique avec ses tentures rouges flamboyantes, ses lanternes multicolores et ses alcôves pour l’intimité. On se la joue grand siècle avec service et menus en conséquence : dégustation des recettes de cérémonie traditionnelle en Tunisie avec force briks, soupes, ragôuts, aubergines courgettes farcies, agneau à la gargoulette… Pour plus de simplicité et de commodité, un barbecue donne sur le jardin. Ici rotin et couleur vert pomme prédominent, on y manque à la bonne franquette. Salades tunisienne, tagine, chorba, grillades, pizza, rien de spectaculaire mais c’est simple et bon ! Pour un en-cas, on peut également se poser au bar, qui lui affiche un caractère complètement différent avec une décoration plus contemporaine, plus dépouillée, ce qui permet d’admirer un peu plus loin les meubles ciselés et peints que l’on retrouve dans les cafés maures.
L’hôtel propose un accès direct à la plage qui jouxte le port. Telle une crique, la petite plage en dénivelé cohabite avec quelques rochers sur le côté et une vue au loin sur la côte bien construite. En marchant un peu, on retrouve la longue bande de sable blanc. Surplombant la plage, une esplanade en rotonde, telle une paillote fait office de bar de la plage à la belle saison. Chic et romantique
